A la une: présentation du journal de Blois


J'ai l'honneur et la fierté de vous présenter la nouvelle parution de la Langue de Blois, journal officieux et officiel de notre magnifique village!

Après des débuts un peu difficiles, voici donc les premiers articles de nos journalistes en herbe ou confirmés. Je souhaite les remercier du fond du coeur pour leur investissement, en espérant que cette première publication leur apportera l'énergie nécessaire pour continuer, et ainsi flatter vos yeux.

Je tiens également à encourager les jeunes plumes à venir nous rejoindre, notre équipe n'étant pas au complet. N'hésitez pas à m'envoyer une missive, mes pigeons sont surentraînés et vous répondront dans les plus brefs délais.

Voici les membres actuels de l'équipe d'animation:
- Mdreg
- Kikiki1
- Theodelinde
- Guillalme
- Greatremy
- Mikeandeol
- Chadada
- et moi-même

Veuillez nous excuser par avance pour ces premiers articles, que je tenais à garder pour la qualité de la plume de mes journalistes, mais qui auraient dû paraître en décembre...

Bonne lecture à tous!

Jmorelle, rédactrice en chef du journal

Conte - Le voyageur du Quercy


Il était une fois... une froide nuit d'hiver sur les Causses du Quercy entre Caussade et Cahors. La nuit était claire et la bise hurlait à travers les chênes dépouillés et les pâtures entourées de pierres sèches.

Sur ces hauts plateaux désolés, la lune éclairait faiblement un sentier étroit serpentant le long des ravins. Et le long de ce sentier avançait péniblement un voyageur vêtu d'un long mantel et d'un capuchon sombre.
Que faisait là ce voyageur isolé ?

Mais bientôt le sentier le mena près d'une petite masure. Cette pauvre maison était habitée par un vieux couple de paysans qui s'échinaient depuis si longtemps à tirer de cette terre avare de bienfaits les quelques arpents de blé qui leur permettaient de subsister.

Mais cette nuit était particulière car c'était la nuit de Noël. Et il semblait que Dieu avait abandonné cette région solitaire où la seule trace d'humanité consistait seulement en cette humble demeure aux vitres recouvertes de mauvais papier huilé.

Le voyageur harassé s'approcha d'un pas pesant de la petite maison et aperçut le maigre feu tentant de réchauffer ses hôtes. Il hésita un instant avant de frapper.

Entendant deux faibles coups à la porte , le vieux paysan regarda sa femme d'un air étonné. Qui pouvait bien venir les voir à cette heure si tardive ?

Il entrouvrit la porte et vit le voyageur défaillant de fatigue et de faim. Ce voyageur n'avait pas l'air d'un bandit de grand chemin.

Il était maigre à faire peur et tenait à peine debout.

Ils lui dirent : "Entrez vite, nous n'avons pas grand chose et notre feu ne chauffe plus beaucoup."

Par fierté ils ne dirent pas qu'ils brûlaient leur dernière bûche, n'ayant plus assez d'écus pour acheter du bois et la route était longue et difficile jusqu'à Septfonds !

La femme du paysan remit à chauffer la soupe de lentilles et ils lui donnèrent leurs derniers morceaux de pain.

Après s'être restauré, le voyageur inconnu s'endormit près de la cheminée, son capuchon rabattu sur le visage.

Il ne l'avait enlevé qu'un bref instant, le temps d'avaler sa soupe et ses hôtes n'eurent guère le temps d'apercevoir sa figure mangée par une barbe épaisse et ses cheveux tombant sur les épaules.

Le lendemain matin, le vieux couple de paysans fut éveillé à la pointe du jour par le grincement de la porte d'entrée que l'on essayait de fermer doucement....

Mais quelle ne fut pas leur surprise en voyant une joyeuse flambée pétillant dans la cheminée ! Ils se levèrent et leur émerveillement ne connut plus de bornes en apercevant sur la table tous les mets composant un menu de Noël quercynois : une fougasse, du canard gras sous diverses formes, un foie gras d'oie et une croustade à la pâte aérienne et aux pommes caramélisées à souhait !

Eperdus de reconnaissance, ils se rendirent à la messe de Noël remercier Dieu de son immense bonté !

Car le pauvre voyageur qu'ils avaient recueilli la veille n'était autre que Christos lui-même, venu vérifier si la charité chrétienne était toujours de mise le soir de Noël, jour de sa naissance sur terre.

Et cette fois encore, la véritable compassion et l'aide à son prochain, aussi humble soit-il existe toujours parmi les plus modestes d'entre nous dans les coins les plus reculés.

Et Christos vit bien que les pharisiens et les marchands du temple avaient toujours le coeur sec et l'esprit fermé.

Car au delà des cadeaux et des agapes, Noël reste la fête de la main tendue. Joyeux Noël à tous

Guillalme

Page jeux

Questions à Choix Multiples:


1)Qui est la propriétaire de "La Mésange Bleue"?
. Métisse.
. Guiz.
. La mairie de Montargis.

2)Quels ingrédients sont dans la tartine blésoise?
. Miel, baies, plumes de pigeons...
. Harengs saurs, piments forts, oeufs dépassés...
. Saumon, beurre...

3)Qu'est-ce que la musique de sphères?
. Une science.
. Un art.
. Les deux.

4)Quel ingrédient n'est pas utilisé dans la recette de Kikiki1?
. L'oignon.
. Le miel.
. Le beurre.

5)Quelle est l'astuce pour ne pas pleurer en coupant des oignons?
. Les tremper dans l'huile.
. Les tremper dans l'eau.
. Les tremper dans le vinaigre.

6)Quelle est la date de la prise du château de Tours par les brigands?
. Le 18 Octobre.
. Le 20 Octobre.
. Le 28 Octobre.

7)Quel est le prestige de la Tourraine?
. 3 étoiles.
. 5 étoiles.
. aucune étoile.



Enigme:


Un chasseur a en sa possession un lapin, un goupil et une laitue.

Il doit traverser une rivière sur une barque mais ne peut transporter qu'un seul objet à la fois.

Comment s'y prendra-t-il sachant qu'une fois seul :

le lapin mange la laitue,

le goupil mange le lapin.


La première personne ayant renvoyé la réponse à un représentant de la rédaction gagnera un lot. La résolution de l'énigme paraitra dans le prochain numéro.

Theodelinde

Prise de Tourraine


Le 18 octobre, le château de Tours tombe, pris par des brigands. Ces derniers prendront le château de Champagne 20 jours plus tard, amassant un formidable butin. Retour sur ces événements avec une interview de Feänor, Prévot des maréchaux de Touraine.

Mdreg: Bonjour Feänor, tout d'abord, avez vous été alerté d'une possible attaque du château ?
Feänor: Non, tout est arrivé subitement, personne ne savait que ceci allait arriver, ni nos services de sécurité, ni l'armée, malheureusement.

M : Comment avez vous réagi quand vous vous êtes réveillé le matin, le château aux mains des brigands ?
F :D’abord la stupéfaction, le fait de ne plus avoir accès à son bureau, d'autant qu'avec une armée dans la ville une révolte paraissait impossible. Si une armée avait voulut prendre notre capitale nous aurions été prévenus.

M : Les brigands ont vidé les caisses en combien de temps ?
F : Plutôt rapidement, mais ne m'occupant pas de l'économie je ne pourrais pas vous donner de chiffre exact. Nous avons réussit à intercepter quelques transactions mais une bonne partie d'entre eux ont fui vers Blois le lendemain, notre armée qui était stationnée en ville ne pouvant pas les rattraper.

M : Apres cette attaque, y a-t-il eu des sanctions ?
F : En temps de crise il vaut mieux se serrer les coudes et nous ne pouvons donc blâmer personne contre cela nous que ce soit les militaires ou les maréchaux. Pour ce qui est des brigands, en Orléans, des procès ont eu lieu.

M : A ce jour, tous les brigands purgent ou ont purgé leur peine ?
F : Certains des brigands ont tenté de prendre des villes tourangelles, mais nous avions réussi à avoir une liste très précise des brigands; certains ont été abattus chez nous, d'autres purgent leur peine dans le duché d'Orléans mais malheureusement d'autre courent toujours ou leurs procès c'est finit en non-lieux. En effet, à cause du problème des frontières et des lois, les procès n'ont pas été aisés. D’ailleurs le château de Champagne (NDLR : Reims est tombée dans la nuit du 7 au 8 novembre) a été prit en grande partie par ces mêmes brigands. Nous les avions informés mais trop tard pour qu'ils puissent se protéger.

M : La Touraine se relèvera-t-elle rapidement ?
F : L'économie tourangelle n'est pas à son meilleur niveau mais nous avons réussi à refaire des stocks convenables, mais le fait que nostre duché reste très prestigieux (5 étoiles) prouve que nous surmontons bien ces difficultés. Pour conclure, l'actuel conseil travail d'arrache-pied pour nous "remettre sur les rails".

M: Merci de nous avoir accordé une interview !
F : C’était tout naturel !

Mdreg

Recette: Poulet aigre-doux au gingembre


Ingrédients
4 livres de poulet
bouillon de boeuf
3 oignons
saindoux ou huile
90 g vin rouge
60 g verjus ou vinaigre
amandes entières broyées
gingembre
maniguette
muscade
poivre, clou de girofle, macis
safran pour la couleur
miel
Sel


Faites revenir les oignons émincés.
Faites revenir le poulet coupé en morceaux. Ajoutez-y oignons, bouillon, vin, sel.
Mijotez le tout 1 heure à couvert.
Ajoutez ensuite amande, miel, vin et épices délayées dans le vinaigre.
Mijotez encore 1/4h. Servir


Petite astuce de Mère Poule: Pour peler et couper des oignons sans pleurer

Pour peler des oignons et les couper sans pleurer, je n'ai rien trouvé de mieux que... de le mettre à tremper quelques minutes dans l'eau.


Recette de cuisine médiévale de Maître Chiquart, en 1420, par Mère Poule

Sur la route...

Déjà bientôt un mois que j'ai laissé Blois derrière moi, prenant mon bâton de pélerin, , pour voyager de par routes et sentiers, fidèle à ma condition de vagabond. Pendant des jours, seuls les pigeons de mes amis Blésois me tinrent lieu d'unique lien avec le monde des hommes, désirant lutter contre une certaine mélancolie qui m'accompagnait au quotidien. Je vous narrerai un jour mon voyage, qui m'amena aux portes de Montargis, et qui m'y laissa, puisque j'y suis encore !Et je vais donc vous parler dans ce parchemin d'une des raisons qui m'y cloua aussi sûrement qu'hibou sur la porte d'un sorcier, j'ai nommé « La mésange Bleue ».

Amis blésois, je n'ai retrouvé qu'en ces lieux la chaleur du « Blésois Crépitant », dont la réputation dépasse l'horizon et s'étend jusqu'aux plus lointaines contrées. Cette taverne, puisque c'en est une, qui se dresse au coeur de Montargis, me parut au premier abord bien anodine. Nulle fioriture sur sa façade, nulle sollicitation racoleuse affichée sur sa porte, une sobriété de bon aloi. Je me décidais alors à pousser la porte de chêne de cette gargotte, ne serait-ce que pour me sustenter et boire une gorgée d'hydromel avant de reprendre la route. Le soleil n'avait encore point atteint son zénith, et il me serait possible de reprendre mon voyage que j'avais imaginé me porter jusqu'aux portes de Bourgogne.

Deux femmes, d'une beauté incomparable, égalant presque celle des blésoises (presque ! lol) , étaient assises au comptoir et devisaient gaiement. Il s'agissait de Métisse et de Guiz, comme je l'appris bientôt.

Comment vous dire ? Metisse est la propriétaire de la « Mésange Bleue ». Sous des dehors bourrus, cadrant mal avec sa féminité exacerbée, se cache une femme d'une droiture exceptionnelle, prompte à la plaisanterie, et qui lève le coude comme peu d'hommes pourraient s'enorgueillir ! Elle mène de main de maître sa gargotte, qui ne désemplit point et qui voit habitants de Montargis et visiteurs d'un soir en ressortir ravis et titubants ! Certains se sont essayés à quelques gestes déplacés et ont encore la chance d'être de ce monde, mais n'ont point insisté..On ne lui connaît pas de soupirants, et moi même ne me suis point risqué à la chose, je ne suis encore pas bien vaillant ! lol. Depuis peu, elle a même recueilli une orpheline et l'héberge à l'étage de sa taverne, ce qui en dit long sur la nature profonde de cette maîtresse femme. (Mais je ne le répéterais pas trop, elle n'aime pas non plus les compliments, et si ce présent parchemin
tombait sous ses yeux, il me faudrait prendre garre à sa reaction !!

Guiz, à présent. Guis travaille pour Métisse, et assure l'accueil de la taverne. Elle n'a rien à envier en beauté et en caractère à Métisse !!! Ces deux là se sont trouvées, et on ne pourrait imaginer meilleurs duo ! Guiz a toujours un gâteau, une tarte ou des sucreries à vous proposer. Elle est admirable partenaire dans la plaisanterie, si on lui laisse avoir le dernier mot ! lol. Pour avoir osé répliquer plus que nécessaire, je me suis vu victime de ce qu'ici on a coutume d'appeler « la spéciale Guiz », à savoir le lancer de seau d'eau en site couvert, la taverne en l'occurrence ! lol. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis vu repartir en mon humble demeure, gouttant et ruisselant ! Mais guiz a aussi très bon coeur, et si le temps est par trop frais, a toujours une serviette sèche et propre à vous prêter, que vous n'attrapiez point la mort ! Contrairement à Metisse, Guiz n'est plus détentrice de son coeur, car elle l'a confié à un preux chevalier, qui s'absente malheureusement assez souvent de Montargis, bien trop au goût de Guiz !! lol. Mais ne vous avisez point de toucher à son echarpe, il vous en cuirait. C'est un présent de son aimé, et elle couve cet objet comme une louve ses petits !!!

Pour en terminer, je ne vous detaillerais pas une autre des coutumes de la Mesange bleue, mais qui s'apparente d'assez près à la tartine blesoise, réservée aux nouveaux arrivants, mais dont les ingrédients diffèrent sensiblement (il est fait icelieu usage de miel, de baies et de plumes de pigeons). Ayant été confronté aux deux rites, je ne puis dire lequel je prefere, ils sont toutefois de façon systématique perpétués par de forts jolies femmes, ce qui rend le désagrément bien léger !

Voilà pour cette première narration de mes périgrinations , amisblesois. Dans un prochain billet, je vous confierai ce qui fut néanmoins la principale raison de ma décision de rester à Montargis, raison qui porte le doux nom de Ladyfleurelle !

Je vous salue tous, Jmorelle, Eoliance, Aurae, Amalya, Guillalme, D Dav. (non, là, je n'y arrive pas !), Ealaena et tous les autres que je ne peux citer. Je ne vous oublie pas, et reviendrai certainement un jour accompagné de ma belle, si vous lui épargnez la tartine !

Votre Greatremy, vagabond sédentaire !

De la musique des sphères



Damoiselles et damoiseaux, au fond de vous sommeille un troubadour qui ne demande qu’à sortir. Laissez-moi donc vous parler de cet art si particulier qu’est la musique. Art, mais aussi science, capable de refléter, à l’instar du miroir, la nature : celle du monde, et celle de l’homme. Quoi de plus logique, au sein de la grande famille aristotélicienne, d’approcher le grand mystère qu’est la musique des sphères !

En tant que science, la musique des sphères reconnaît en ses adeptes Platon et Pythagore. S’inscrivant notamment dans la continuité de Platon, notre cher Aristote nous adresse un message d’une importance primordiale : à l’univers, régi par des rapports numériques harmonieux, seraient assimilées les proportions musicales. Ainsi la Lune, un des deux piliers principaux, correspondrait au Ré, Mercure à Ut, Vénus à Si, le Soleil (deuxième pilier) à La, Mars à Sol, Jupiter à Fa, Saturne à Mi. Platon lui-même parlait de la musique des sphères comme la fabrication des proportions de l’Ame du Monde par le démiurge, les intervalles musicaux établissant les correspondances suivantes : ½ à l’octave, 2/3 à la quinte, ¾ à la quarte, 9/8 au ton. Il rejoint ainsi la théorie de Pythagore. Il existerait donc un lien analogique entre les sphères en déplacement dans le cosmos, produisant une mélodie céleste – que l’on appellerait alors musica mundana, musique du monde – et la musica humana, faisant appel au subconscient de l’être humain à travers sa voix. Cette dernière est elle-même intimement liée à la musica naturalis, qui harmonise l’âme et le corps, la voix humaine rejoignant la musique artificielle instrumentale…. Notre métier si particulier de troubadour en dépend notamment.

Nous retrouvons ainsi peu à peu notre musique en tant qu’art, rejoignant l’âme du monde par l’âme humaine. Boèce, plus tardivement, reprend tout comme Platon la théorie de Pythagore en se représentant ainsi l’harmonie de l’univers : la musica mundana, complémentaire de la musica humana et de la musica instrumentalis (qui n’est autre qu’une imitation de la nature, qui forme l’âme au perfectionnement). A sa suite, nombre de musiciens découpent les notes – tels les piliers définis par Aristote – en deux sphères : celle du ciel, ou de la musica mundana, un idéal sonore inaudible pour les hommes ayant vécu la chute ; et celle de la terre, de la musica humana, un écho imparfait et incomplet de la musique du ciel, produite après la chute. Ainsi fait, la complémentarité de ces deux sphères musicales crée des mélodies amenant l’Ame vers des dimensions eschatologiques, d’incarnation, d’élévation, de chute ou d’exaltation…

Faut-il alors se poser la question : notre art si courtois de troubadour, associé à celui des trouvères, n’est-il pas si proche finalement de l’église aristotélicienne ? En effet, si la musique peut élever l’âme, vers l’amour comme vers la Foi… ne serait-elle pas nécessaire à toute tradition religieuse ? Mais ceci est un autre sujet…

Jmorelle

La tartine blésoise ou de l’accueil des nouveaux arrivants…




Certains d’entre vous l’ont déjà testé, et en gardent un souvenir inoubliable… Qui a dit que Blois était mort ? Attention le Blois mort vit toujours et fini le discours… Pour accueillir les nouveaux nés, les visiteurs de passage, ou encore les nouveaux villageois, Eoliance, notre conseillère en animation, a sa recette secrète. Accompagnée de son accolyte que nous nommerons J, elle souhaite la bienvenue à ces messieurs et ces dames d’une façon très particulière. Ce bizutage blésois, qui a lieu à la taverne du Blésois crépitant, se divise en trois étapes (deux pour les courageux) : tout d’abord un accueil très chaleureux avec bisouillage de rigueur après quelques bières… histoire de mettre à l’aise. Messire Aurae, notre maire, pourra vous le dire ! Il s’est laissé faire, attaché au fin fond de sa cave à un tonneau… et n’a pas bronché une seule seconde ! Sa moustache en frémit encore… Vient ensuite la 2e phase : après avoir pris soin d’attacher fermement à son siège le bizuté, vient l’heure de goûter à la spécialité de Blois… la fameuse tartine blésoise ! Sur une bonne tartine de pain, Eoliance étale une confiture de sa confection (la recette est très jalousement gardée). Nous avons pu en savourer quelques ingrédients : harengs saurs, piments forts, œufs dépassés… Impossible de se débattre, la tartine doit être engloutie dans sa totalité… et a parfois du mal à passer ! Des larmes ont même coulé… Pour les moins téméraires, la troisième phase est indispensable : se rincer la bouche à l’aide de moultes choppes d’un doux breuvage pour faire passer ce goût si particulier… Greatremy, aujourd’hui habitant de Montargis, en a encore des traces dans son gosier. Comment expliquer davantage cet ultime passage (devenu obligatoire) vers la vie en communauté, ce mélange contrasté entre la douceur des baisers de ces deux dames… et les étincelles de la confiote ?
Adeptes de nouvelles sensations, rendez-vous à la taverne du Blésois Crépitant avec Eoliance et J…

Jmorelle